mercredi 29 octobre 2014

Deuxième opus


L’UTMV – Southman sera de retour en 2015 (le samedi 24 octobre 2015) pour un deuxième opus (« L’édition des Commandos ») qui s’élancera à nouveau du fjord – pardon de la calanque – d’En-Vau et s’achèvera bien cette fois au sommet du Géant de Provence.

Après « L’édition des Pionniers » du vendredi 1er novembre 2013, nul doute que la (les) trompette(s) se fera(feront) à nouveau entendre de la nuit d’En-Vau à la nuit du Ventoux…

Le nombre de badges velcro numérotés de ce deuxième opus de l’UTMV – Southman sera volontairement limité et un week-end de sélection sera organisé en amont pour une édition 2015 « par groupes de 3 commandos » qui empruntera de nouveaux itinéraires « VÉLO » et « TRAIL » et accueillera également quelques épreuves d’aguerrissement venant ponctuer la 3ème et dernière partie « TRAIL »…


mardi 5 novembre 2013

Ils ne savaient pas que c’était impossible…


L’UTMV – Southman, c’est tout d’abord l’histoire d’une inspiration. Celle en provenance de Norvège et plus particulièrement du Norseman, « le triathlon ironman le plus mythique, le plus fou, le plus effrayant au monde » tel que qualifié dans l’émouvant et inspirateur reportage « L’enfer du Norse » lui ayant été consacré dans l’émission Intérieur Sport de la chaine Canal+.


C’est aussi – surtout - l’histoire d’un rêve de fou, pour fous, comme le sont le plus souvent les créations CHILKOOT, véritables « chilkooteries enchanteresques », c’est-à-dire des événements confidentiels pour pionniers à confidences passionnées, « avec pour unique récompense un T-Shirt noir » (ou tout autre vêtement ou accessoire signé par La Compagnie Des Pionniers) et la préciosité des rencontres vécues…


Vendredi 1er novembre 2013, soit un an précisément après avoir lancé - par voie de blog - le défi insensé de transposer la « recette » - mythique - norvégienne en une version méditerranéenne, ils sont 5 candidats pour se jeter à l’eau, puis 6 pour s’élancer à vélo et enfin 9 pour courir à fière allure…
A l’aube de ce vendredi de la Toussaint, l’édition des pionniers de l’Ultra Triathlon du Mont Ventoux est en partance et le rêve du Southman s’apprête à prendre forme, à naître, à devenir une réalité au fil des kilomètres à égrainer (3,8 KM de NAGE, 184 KM de VELO et 42,2 KM de TRAIL pour un dénivelé positif cumulé de près de 5300 M)

Il est 04H45 ce vendredi matin lorsque les premiers candidats au voyage en équipage se présentent à bord d’une SKODA Octavia immatriculée 48 (Lozère) sur le parking du port de Cassis. Nuit noire, ciel tavelé d’étoiles mais sans lune ou tout juste alors un fin croissant et pas un bruit, pas même celui d’un vague clapot de mer…
Quelques minutes plus tard, ce sont trois autres véhicules qui viennent rompre le silence du petit port provençal lové au pied du cap Canaille, plus haute falaise maritime d’Europe. Six nageurs endossent rapidement sur le parking leurs fins costumes de pingouin, c’est-à-dire leurs combinaisons de nage de coloris noir dont quatre semblent être plus affûtées, reflets probables d’une différence de classe en terme d’expérience de triathlon.

05H25 – Les flashs (des fans, membres de l’assistance et du photographe officiel) crépitent à l’embarquement sur les bateaux (un voilier et un zodiac – Merci à Christian Laugier, Bernard Terrier et Gérald Costantino !). Début du convoyage, bonnets de bain noir frappés du logo officiel de l’UTMV Southman 2013 sur la tête, entre le port de Cassis et la calanque d’En-Vau ou l’adaptation « au Sud » du fjord norvégien ! Côté bateau, ce n’est pas l’impressionnant Ferry du Norseman mais l’effectif – confidentiel ! - de cette édition des pionniers du Southman ne le justifiait pas non plus…

06H10 – Pascal se jette à l’eau le premier. Je saute à mon tour, suivi par David puis Serge et enfin Gilles qui se jettent eux-aussi dans l’obscurité profonde de la calanque d’En-Vau. Le très expérimenté Pascal égare d’entrée ses lunettes de nage mais une seconde paire lui est immédiatement proposée par Gérald depuis le zodiac. Il en sera quitte pour un confort tout relatif, cette paire de prêt - trop petite - lui cisaillant progressivement le nez… Pour moi, véritable nageur du dimanche, cette première partie (expérience) de NAGE tourne court, mes cinq compagnons me larguant véritablement dès les tous premiers mouvements de crawl. Pas d’autre issue que de remonter rapidement après un bref tour dans l’eau sur le pont du voilier et de me dire aussitôt qu’il me reste une année pour apprendre à nager correctement le crawl avant l’édition 2014…

Question ambiance et engagement, à l’instant du départ, le Southman n’a rien à envier au Norseman. Certes on est loin des centaines de têtes à bonnet jaune dans une eau à 13°, mais pour y aller ainsi, à cinq, dans une eau à 18°, dans le noir total et l’inquiétant silence des parois d’En-Vau, il faut être tout de même solide dans sa tête !
Si dans l’eau le cap à suivre semble être tout sauf évident, depuis le pont des deux bateaux d’assistance, c’est le suivi – et donc la sécurité – des nageurs qui se révèle très difficile : tout est noir. Heureusement, l’expérimenté Cédric Costantino s’est équipé d’un tube fluorescent à l’arrière de sa combinaison de nage. On comprend là tout l’intérêt des bonnets jaune fluo du Norseman !
Très vite deux groupes de nageurs se forment. A l’avant, Cédric, Pascal Pich et Gilles Vicente. Un peu plus loin derrière, Serge Mirra et David Deguelle. Tels des métronomes, les cinq nageurs progressent jusqu’à doubler la Pointe Cacau et obliquer à gauche en direction de l’entrée de Port Miou et plus loin de la presqu’île.


Peu à peu, les premières lueurs du soleil levant libèrent nageurs et bateaux de l’obscurité. A mi-parcours, ils sont toujours cinq et le groupe de tête (Cédric, Pascal et Gilles) a creusé l’écart même si Pascal et Gilles ont tendance à vouloir nager toujours plus à droite, c’est à dire vers le centre de la Baie de Cassis qui révèle minute après minute toute sa splendeur avec le jour naissant.


07H14 – Pascal, Cédric et Gilles sortent de l’eau en un joli temps de 1H04. Une quinzaine de minutes plus tard, c’est au tour de Serge puis de David de sortir. Pour David, équipé d’un tuba et de palmes, les crampes ont finalement ralenti à plusieurs reprises sa progression. Pour aller au bout, d’En-Vau à la plage de Cassis, David a tout donné.
La NAGE, c’est fait !

On apprendra par la suite que certains auront été suivi longuement par une masse sombre « de la taille d’une voiture » ! Sans le savoir, le Southman a peut-être failli se transformer en remake du film à suspense de Steven Spielberg « Jaws » (Les Dents de la Mer) à moins que nos nageurs n’aient été victimes de leurs angoisses de « naufragés volontaires »…

08H15 – Cédric, Gilles, Serge, David, Thierry Saint-Léger (qui a pris le relais de Pascal désormais chauffeur de la Skoda d’assistance) et moi-même prenons le départ de la partie 2 consacrée au VELO. 184 KM sont au programme, entre le port de Cassis et le sommet de la montagne de Lure avec un dénivelé cumulé de 4578 M. Comme le dit Thierry qui s’élance avec un fixie (vélo à pignon fixe) au développement unique de 42/17, « c’est un chantier » !



La bascule de Cassis à La Ciotat s’effectue sans encombre et donne le temps à chacun de se réjouir de son maillot noir personnalisé aux couleurs du Southman mais aussi à son numéro de dossard exclusif. David porte le numéro 05, Thierry le 48, Gilles le 65, Cédric le 77, Serge le 78 et moi le 89. Au sortir de La Ciotat, les choses sérieuses commencent et nous franchissons tour à tour le Col du Grand Caunet (392 M), le Col de l’Ange puis – plus beaucoup plus sérieux – le Col de l’Espigoulier (728 M) avant de plonger vers Plan d’Aups.


Le connaisseur Gilles nous guide ensuite tout au long de la splendide et sinueuse descente en direction de Saint-Zacharie via la Grande Bastide. L’entrée dans Saint-Zacharie se fait au son du clairon et des encouragements du Team Costantino (GEM TRI ATHLÉ). Par miracle, on retrouve Thierry tellement parti en éclaireur qu’un temps perdu sur la route d’Auriol…
Vient alors une quatrième difficulté : le Pas de la Couelle (535 M) aussi connu sous le nom de « Petit Galibier ». Pour moi, cette dernière appellation aura tout son sens car les premiers signes de fatigue s’y font déjà sentir. Les coups de clairons de Gérald Costantino ont Dieu merci l’effet du coup de pouce nécessaire pour basculer un peu plus haut versant Trets. Plus bas, la traversée en direction de Pourrières fait office de zone de récupération et le petit peloton (de 6 !) file à « fière allure ». En panne sèche (d’eau !) je m’arrête à la sortie de Pourrières afin de faire le plein à une salvatrice fontaine, laissant s’échapper mes cinq compagnons de route vers les redoutés vallons de Rians et le Puits de Rians, lieu proposé par Gilles pour un premier « ravito ».
Sans jambes, la gorge nouée par le stress de l’organisateur, j’arrive en solitaire, épuisé, aux voitures. Un généreux et délicieux sandwich au chèvre offert par Gilles et Maël me permet alors de me refaire une santé et c’est bien plus fringuant que je reprends la route avec mes 5 équipiers, vers 14H00, en direction de Rians. Sur la très judicieuse alternative à l’itinéraire originel (D23 jusqu’à Ginasservis puis D554) empruntant successivement la D11 pour rejoindre Saint-Paul puis la D952 pour rejoindre Vinon-sur-Verdon, je mesure et profite de toute l’expérience des triathlètes aguerris que sont Gilles, Cédric et Serge qui pédalent tels des métronomes. Question métronome impressionnant, notre peloton compte également Thierry qui suit le train, voire l’emmène, en 42/17 quelque soit le relief !


Après les Bouches-du-Rhône et le Var, ce sont désormais les Alpes-de-Haute-Provence qui nous accueillent. Nous voilà maintenant à Manosque. Là encore Gilles, fin connaisseur de la région, nous guide sur un judicieux itinéraire de délestage à la très empruntée N96 en direction de Volx. L’itinéraire « Gilles Futé » longe au calme le Canal d’Oraison et permet à notre photographe, « le talentueux Monsieur Guillet » (Pierre-Olivier) de réaliser un travelling du peloton assis dans le coffre de la Skoda, hayon grand ouvert. On est impatient de voir les images PO !

A la sortie de Volx, je profite lâchement du deuxième « ravito » et d’une pomme offerte par l’assistance du Team Costantino pour mettre pieds à terre et fixer le KUOTA sur le porte-vélos de la Skoda officielle… J’avais naïvement envisagé d’aller jusqu’au sommet de Lure mais l’expérience du jour me prouve une fois de plus que j’ai bien du mal à gérer la double casquette organisateur-coureur… Un rond dans l’eau et 145 kilomètres de vélo, c’est toujours ça…

De son côté, l’épatant David s’autorise un court break en voiture entre Volx et le pied de la Montagne de Lure avant de se remettre en selle pour l’ultime ascension. Nous laissons donc filer vers Mane et Saint-Etienne-les-Orgues le très vaillant quattuor Cédric, Gilles, Serge et Thierry. Confortablement assis à l’arrière de la Skoda Octavia de La Flèche Floracoise – Vive la Vélolution, j’en profite pour échanger avec « L’Homme de Fer » au volant, Pascal Pich, venu en toute discrétion mais avec générosité sur le Southman avec et pour son pote Thierry (Saint-Léger). Quintuple Champion du Monde d’ultra-triathlon, Pascal multiplie par 2, par 10 et même une fois par 13 les distances « ironman » (il détient la deuxième meilleure performance mondiale en Deca-Iron / 8 jours 3H27) et caresse pour 2014 le défi d’effectuer un tour du monde du triple effort, cumulant au gré des cinq continents 228 KM de nage, 10800 KM de vélo et 2535 KM de course à pied. Ce serait alors une première. Décidément, CHILKOOT, c’est bien La Compagnie Des Pionniers et la marque des belles rencontres !


17H00 - L’arrivée à Saint-Etienne-les-Orgues sonne l’heure du défi ultime, de l’attaque du « chantier ». Dans un étonnant état de fraîcheur, Cédric s’échappe seul en tête aux commandes de son CKT 386 vers une victoire de classe. Il atteint le sommet sous le Signal de Lure peu après 18H00 et endosse sans contestation le maillot à pois de Meilleur Grimpeur. Il est suivi un peu plus tard par Serge qui en termine sur son KUOTA Kult. A la tombée de la nuit c’est Thierry qui en termine avec son « chantier » du jour mais à valeur de promenade en regard de ses récents « voyages extraordinaires » de Lonesome Fixie Rider (Marseille > Paris ou 860 KM en moins de 48 heures, Paris > Brest > Paris ou 1280 KM en 85 heures et Roma > Paris ou 1800 KM en 5 jours et 16 heures, toujours en fixie avec son développement fétiche 42/17)


Arrivent ensuite, au son des cloches de Haute-Savoie agitées par Florence Gayrard et du clairon de l’infatigable Gérald, Gilles - sur CKT - puis David - sur un LOOK de prêt - qui une fois encore s’est arraché pour en terminer. Chapeau les Gars, vous pouvez être « Fiers à Lure » !


Sous le relais radio du Signal de Lure et au départ de la partie 3 – Trail du Southman, l’équipage de l’Endurance de cette édition des pionniers est complété par cinq Trailers venus en renfort de Paris, Genève et Sault. Olivier Blache, Iluska Malinka et Nicolas Guitton (plusieurs Raids Gauloises et le Marathon des Sables 2014 à l’actif de ce dernier ainsi qu’un certain nombre de premières à snowscoot au Mont Fuji, au Dôme des Ecrins, au Mont-Blanc et au Huayna Potosi notamment) ont su convaincre Rodolphe Kujawa et Christelle Labbe d’oser affronter avec eux la nuit de Lure et du Ventoux.
A 19H00 ce sont donc neuf trailers qui s’élancent avec enthousiasme et à la frontale dans le brouillard et sur les cailloux tranchants des crêtes de la Montagne de Lure. Un dernier passage parmi les 7 voitures d’assistance au point 1700 M et ils disparaissent dans la Nuit de Lure. On sent alors monter l’inquiétude chez les compagnes Maël Vicente, Florence Gayrard et les deux Sophie… Nul doute, l’orientation risque d’être difficile et la nuit sera longue. A ce stade, ils ne sont plus que trois à pouvoir prétendre au statut de réels « FINISHERS » : Cédric Costantino, Gilles Vicente et Serge Mirra, tous trois triathlètes réguliers.

Commence alors une longue attente, froide, inquiétante, pour l’équipe d’assistance. Elle commence tout d’abord par une longue procession des voitures jusqu’à Forcalquier, l’ami Nicolas (Guitton) nous ayant laissé sa Dacia Duster sur la réserve : « Et c’est qu’en plus il a de l’humour ! ». Vient ensuite la sinueuse remontée en direction du point « Ravito 1 » fixé un peu en-dessous du Col du Négron, au croisement du sentier vers Valaury-de-Barret et de la D18. « Mais ça, c’était avant… », avant que le groupe 2 (Nicolas, Olivier, Iluska, Rodolphe, Christelle et David) ne tourne – longuement ! – en rond entre le point 1656 et la combe de la Sapié avant de reprendre la direction de l’Ouest jusqu’au Col Saint-Vincent (1287 M). Ayant pris trop de retard, pas d’autre choix vers 23H30 que de les inviter à mettre cap au Sud (à 90° gauche toute) pour descendre du col jusqu’à hauteur des Girons sur les hauteurs de Saumane, lieu programmé de la récupération motorisée. Non sans mal et grâce au projecteur lumière photo de Pierre-Olivier et à des échanges répétés par talkie-walkie, nous les récupérons enfin vers 01H00 du matin à hauteur du « Champ de l’Amant ». Genoux et chevilles ont souffert d’autant que certains ont progressé sans lumière depuis plusieurs kilomètres pour cause d’autonomie de batterie insuffisante. Si l’on est encore loin de l'ambiance du film « Délivrance », je me dis à cet instant que le trail aurait pu tourner au « Very bad trip »…

Après avoir embarqué tout le monde à bord des « 4x4 » Qashqai et Duster, nous remontons par la route en direction du point R1, 35 km plus loin, où sont restées en attente Maël, Florence et les deux Sophie. Pour nous comme pour le groupe 1 de Trailers (Cédric, Gilles et Serge), le vaillant gyrophare orange sert de précieux repère d’orientation pour évoluer dans le brouillard et la fine pluie qui a fait désormais son apparition. A notre arrivée, c'est Sophie Maingre qui m’informe à son tour que son véhicule est sur la réserve… Fort heureusement, Rodolphe et Christelle nous confirment l’existence d’une station essence avec carte bancaire (il est bientôt 1H00 du matin !) à Sault, une trentaine de kilomètres plus à l’Ouest.

Finalement, après de nombreux SMS, appels téléphoniques, échanges par talkie-walkie avec Cédric mais aussi aidé d’un morse lumineux improvisé par Pierre-Olivier avec son projecteur, de coups de clairons régulièrement offerts par Gérald et finalement de joutes de cris entre compagnes et compagnons, les trois FINISHERS sortent du bois à hauteur du Col du Négron (1242 M) un peu avant 02H00 du matin. Cédric Costantino, Gilles Vicente et Serge Mirra ont cumulé chacun, en 19H40 d’effort (transitions et ravitos compris), 3,6 KM de NAGE, 188 KM de VÉLO et 35 KM de TRAIL. Dans cette dernière partie dont ils reviennent les yeux émerveillés, ils nous disent avoir croisé la route de chamois, d’une salamandre et entendu le brame du cerf. Nul doute à les écouter, « La montagne, ça vous gagne ! » Serious respect en tout cas à ces trois garçons qui ont plus particulièrement mérité le maillot officiel de FINISHER de cette édition des Pionniers.


« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »

En regard du formidable esprit d’équipe partagé mais aussi parce que certains à l’image de Cédric semblaient en avoir encore sous le pied (24 heures après s’être levé !), pas impossible qu'une seconde édition du Southman puisse voir le jour en 2014 avec cependant une partie 3 à revoir complètement (reconnaissances intégrales obligatoires côté organisation), une date peut-être à avancer (afin de bénéficier d’un jour plus long et donc d’un cap plus facile à prendre en direction du Ventoux) et toujours sous l’approche exclusive de participants sur invitation de l’organisation et sur parrainage désormais des pionniers afin de conserver la garantie d’un événement à taille humaine pour passionnés solidaires.

« Les artistes sont toujours des pionniers parce qu’avec leurs convictions et réalisations ils bousculent les certitudes et habitudes des immobiles ».

Le Southman #2 ou le secret d’une bonne recette méditerranéenne, jalousement conservée, par les pionniers CHILKOOT…